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PCBT : MULTIBETON HUMIDE

Créé initialement pour la construction neuve courante, mais également utilisable en rénovation en l'absence de contraintes de poids et/ou d'épaisseur, le procédé HUMIDE est le plus ancien (1968) des procédés MULTIBETON.

Il se caractérise par le montage sur le sol porteur d'un complexe comprenant le plus souvent :

  • une isolation de sol (polystyrène expansé ou extrudé, mousse de polyuréthane, laine de roche ou de verre...) de compressibilité SC1 ou SC2 (cf. DTU 65.14) et d'épaisseur 20, 30, 40, 50 ou même 60 mm, selon la nature de l'isolant et la situation du local. (En matière d'isolation, Multibéton a, en France, un partenariat avec la société EFISOL).
  • une chape de ciment enrobant le réseau de tubes MULTIBETON, comprenant une armature en treillis soudé et fluidifiée avec l'adjuvant MULTIBETON type PVP-Emulsion (dosage requis : 0,5 litre pour 50 kg de ciment).
  • le revêtement de sol collé (à l'aide d'une colle nécessairement souple) ou scellé (moyennant le coulage d'un mortier de pose sur la chape d'enrobage).

La réservation à prévoir pour ce complexe dépend essentiellement de l'épaisseur d'isolation retenue et du mode de fixation du revêtement de sol.

En présence d'une isolation de sol de 40 mm et d'un carrelage collé de 10 mm - situation classique - l'épaisseur totale du procédé humide MULTIBETON avoisine normalement les 120 mm. L'épaisseur usuelle de la chape de ciment enrobant les tubes MULTIBETON est en effet de 70 mm, pour un minimum de 60 mm (soit 40 mm sur les tubes).

L’évolution récente des techniques en matière de constructions de sol, avec notamment l'apparition des hourdis à isolation intégrée, conduit cependant à des variantes de plus en plus fréquentes qui ne sont pas sans incidence sur les réservations à prévoir.

Ainsi, la présence d'un hourdis à isolation intégrée rend en principe inutile la mise en place d'un isolant sur la dalle de compression même si le souci d'une limitation de l'inertie thermique peut justifier que la chape soit thermiquement désolidarisée de son support.

D'autres développements ont abouti à la création de techniques de chapes fluides autonivelantes, à base de ciment ou d'anhydrite. Permettant un excellent enrobage des tubes, ces chapes sont particulièrement adaptées au plancher chauffant.
Leurs particularités - absence de recours à l'adjuvant MULTIBETON, absence d'armature (le plus souvent), entre autres - ont conduit MULTIBETON à formaliser un procédé spécifique : le procédé Humide CF.
Ce procédé se caractérise par une épaisseur de chape de 50 mm minimum quand la chape fluide retenue est à base d'anhydrite (60 mm le plus souvent quand elle est à base de ciment).
Le procédé HUMIDE CF se distingue aussi du procédé HUMIDE par la présence, sur les tubes, d'un filet de maintien destiné, complémentairement aux rails, à empêcher la remontée des tubes lors du coulage de la chape fluide.
 

PROCEDES MULTIBETON HUMIDE